24/01/23 : La réforme des retraites présentée hier en Conseil des Ministres

24 janvier 2023 à 12h12 par Caroline Delattre

24/01/23 : La réforme des retraites présentée hier en Conseil des Ministres

Crédit : 24/01/23 : La réforme des retraites présentée hier en Conseil des Ministres

La réforme des retraites a été présentée hier en Conseil des Ministres.Le texte a ensuite été détaillé par Le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Olivier Dussopt et le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini.


L’âge de départ reste fixé à 64 ans, les retraité les plus modestes bénéficieront d’une pension minimum de 1 200€ . Cette revalorisation, pouvant aller jusqu'à 100 euros sera appliquée aux retraités actuels.


Renforcement des conditions de départ anticipé à 50 ans pour les travailleurs exposés à l'amiante, 55 ans pour les travailleurs handicapés. La prise en compte des entrées précoces et des TUC, ces emplois jeunes des années 80, seront considérés comme des trimestres validés.Elargissement également de l’emploi des séniors. Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique a indiqué le souhait de conserver les principaux dispositifs du système de retraite pour les fonctionnaires à savoir le calcul basé sur les 6 derniers mois et le calcul sur la base indiciaire hors prime.


Hier les boulangers étaient dans la rue à Paris. Près de 2 000 personnes pour protester contre les hausses des tarifs de l’énergie avec des factures multipliées par quatre et plus. L’appel à manifester avait été lancé  par Frédéric Roy, boulanger à Nice qui craint des licenciements dans la profession. Les boulangers demandent de nouvelles aides au gouvernement.


Selon le Haut conseil des finances publiques, la réforme des retraites va pousser 50 000 personnes à décaler leur départ cette année.Les personnes nées entre le 1er septembre et le 31 décembre 1961 seront les premières concernées par le recul de l';âge légal de départ.


Avec cette nouvelle réforme, les femmes devraient travailler sept mois de plus en moyenne, contre cinq mois supplémentaires pour les hommes.  Les syndicats dénoncent cette inégalité.