11/02/22 : Bilan provisoire de l’accidentalité routière en 2021 dans les Alpes-Maritimes

11 février 2022 à 11h59 - Modifié : 18 février 2022 à 15h48 par Caroline Delattre

Bilan provisoire de l’accidentalité routière en 2021 dans le département des Alpes-Maritimes
Bilan provisoire de l’accidentalité routière en 2021 dans le département des Alpes-Maritimes
Crédit : Bilan provisoire de l’accidentalité routière en 2021 dans le département des Alpes-Maritimes

Le bilan provisoire de l’accidentalité routière départementale pour l’année 2021 est de :

- 934 accidents corporels,

- 1 175 blessés,

- 50 accidents mortels (25 en zone gendarmerie et 25 en zone sécurité publique).

Ils ont entraîné 52 décès :

- 11 piétons,

- 4 cyclistes,

- 2 usagers d’engins de déplacement personnel (trottinettes),

- 3 usagers de deux-roues motorisés < à 50 cm3,

- 21 usagers de deux-roues motorisés > à 50 cm3,

- 10 usagers de véhicules de tourisme

- 1 usager de poids lourd.

Les tranches d’âge et le sexe :

En 2021, les tranches d’âge les plus représentées dans la mortalité routière départementale sont celles des 18 à 24 ans et des plus de 75 ans (respectivement 25% et 21%). 85% des personnes tuées et 65% des personnes blessées sont des hommes. Les femmes représentent 15% des personnes tuées et 35% des blessés.

Evolution accidentalité :

Les indicateurs sont en hausse en 2021 par rapport à 2020 :

- le nombre d’accidents corporels enregistre une hausse de 15% (815 en 2020 et 934 en

2021),

- le nombre de blessés augmente de +13% (1 040 en 2020 et 1 175 en 2021)

- le nombre de personnes tuées enregistre une hausse de 20 % (52 en 2021 contre 43 en

2020).

Toutefois, le contexte très atypique de crise sanitaire ne permet pas de tirer de conclusions de ces chiffres. Les indicateurs de l’année 2021 sont néanmoins en baisse en comparaison de ceux de l’année 2019 :

- 13% d’accidents corporels,

- 13% de blessés,

- 20% d’accidents graves,

- 11% d’accidents mortels,

-10% de décès.

Les enjeux du département et les actions pour 2022 :

  • les usagers vulnérables et notamment les piétons, les engins de déplacement

personnels motorisés (EDPM) et les modes de déplacement doux,

  • les jeunes en favorisant les actions de sécurité routière en milieu éducatif et sur

les lieux de rassemblement festifs,

  • les usagers de deux-roues motorisés en favorisant les actions sur la maîtrise hors

agglomération et sur le partage de la route en agglomération,

  • les seniors en favorisant notamment l’accompagnement en tant que piéton,
  • la lutte contre l’usage de substances psychoactives au volant (alcool et stupéfiants),
  • le risque routier professionnel pour les 24-65 ans (trajets domicile-travail et déplacement professionnels),
  • les distracteurs de conduite, notamment le téléphone, comme cause croissante d’accidents.