26/04/22 : Cap sur les législatives des 12 et 19 juin

26 avril 2022 à 16h59 - Modifié : 26 avril 2022 à 17h01 par Caroline Delattre

26/04/22 : Cap sur les législatives des 12 et 19 juin
26/04/22 : Cap sur les législatives des 12 et 19 juin
Crédit : 26/04/22 : Cap sur les législatives des 12 et 19 juin

Les Alpes-Maritimes sont découpées en 9 circonscriptions : 6 d’entre elles sont LR, les 3 autres sont macronistes.

Nice Matin fait le point aujourd’hui sur les candidats en lice pour leur réélection comme Eric Ciotti à Nice et les nouveaux candidats comme dans la 8ème pour succéder à l’ancien maire de Cannes, Bernard Brochand.

La Républicaine Alexandra Martin se lance dans la bataille soutenue par David Lisnard. Leur duo avait récolté 77% des voix à la départementale de juin 2021.

Lionel Tivoli pourrait représenter le RN dans cette même circonscription, LREM et HORIZONS désigneront leur candidat ces prochains jours.

Dans la 9ème, Michèle Tabarot députée depuis 2002 devrait briguer un nouveau mandat tout comme Eric Pauget dans la 7ème.

La campagne pour les Législatives va rapidement s’ouvrir. Un premier sondage Harris Interactive pour Challenges  donnerait une majorité absolue à Emmanuel Macron avec une forte poussée du RN et une redistribution des rapports de force au détriment de LR, des communistes et des Verts.En cas d'absence d'accord entre les grandes forces politiques, la majorité - composée de LREM, du MoDem et d'Horizons -, obtiendrait entre 328 et 368 sièges. Si le camp présidentiel confirmerait son assise bien au-delà du seuil des 289 députés, les autres familles politiques, elles, verraient leurs rapports de force rebattus.De 7 députés sortants à l'heure actuelle, le RN - qui a récolté dimanche 41,44% des voix -, pourrait voir ses effectifs grimper de 75 à 105 élus. À l’inverse, la droite, qui a pu compter sur 101 députés tout au long du quinquennat, réduirait ses rangs, entre 35 et 65 élus. À gauche, les tendances présidentielles se confirmeraient sur les bancs de l'Assemblée. 

Les Insoumis, ayant obtenu 21,95% des suffrages au premier tour avec Jean-Luc Mélenchon, progresseraient de 17 parlementaires à la chambre basse dans une fourchette comprise entre 25 et 45. Les socialistes, eux, pourraient sauvegarder entre 25 et 40 sièges. Les communistes et les écologistes, enfin, ne seraient pas en mesure de constituer un groupe, en dessous de 15 députés.

Réélection oblige, Emmanuel Macron ne bénéficiera pas d’état de grâce.

Le Président est attendu sur un certain nombre de mesures qui pourraient entrer en vigueur avant l’été sur le pouvoir d’achat, les retraites qui pourraient réindexées sur l’inflation, la planification écologique ou encore la prime Macron qui pourrait être multipliée par trois et le point d’indice des fonctionnaires relevé. Emmanuel Macron présidera jeudi ce qui pourrait être l'ultime Conseil des ministres du gouvernement actuel. Le Premier ministre Jean Castex présentera la démission de son gouvernement "dans les jours qui suivent" la réélection du chef de l'Etat, "comme le veut la tradition".

Emmanuel Macron va désormais s'atteler à la nomination d'un nouveau Premier ministre et à la composition du gouvernement. Le chef de l’Etat serait tenté de nommer une femme à Matignon. 

Les noms d’Elisabeth Borne, actuellement ministre du travail, de Christine Lagarde présidente de la Banque centrale européenne et de Nathalie Kosciusko Morizet ancienne ministre de l’écologie de Nicolas Sarkozy sont le plus cités.

Chez les hommes, les noms de Richard Ferrand, actuel président de l’Assemblée National, Julien Denormandie, ministre de l’agriculture ou François Rebsamen ex Ps reviennent souvent dans les discussions.

Le Maire de Nice, Christian Estrosi est pressenti pour entrer dans le nouveau gouvernement qui devrait être nommé avant la fin de la semaine prochaine.

Renaud Muselier, président de la Région, Hubert Falco maire de Toulon ou le député Loic Dombreval sont aussi ministrables.