26/05/23 : La compétition s’achève au Festival de Cannes

Les deux derniers films en lice pour la palme d’or sont projetés aujourd’hui. L’italienne Alice Rohrwacher présente "La Chimera" (la
chimère), une comédie dramatique qui met en vedette Josh O'Connor, Carol Duarte et Isabella Rossellini et qui raconte l'histoire d'Arthur, un homme au don singulier de ressentir le vide, qu'il utilise pour aider ses amis pilleurs de tombes étrusques. "La Chimèra" promet d'être un film captivant et émouvant qui explore des thèmes tels que l'amour, la perte et l'archéologie. La réalisatrice a reçu à Cannes le prix du scénarion en 2018 avec "Heureux comme Lazarro" et le Grand Prix en 2014 pour "Les Merveilles".

Le réalisateur britannique Ken Loach tentera de devenir le premier réalisateur à décrocher une troisième Palme d’or après "Le Vent se lève" (2006) et "Moi, Daniel Blake" (2016). Toujours aussi socialement engagé, il présente "The Old Oak".

L'intrigue se déroule dans un village en déshérence d'anciens mineurs de charbon, que des réfugiés syriens tentent de réveiller. Au centre du village et de l'intrigue, l'avenir incertain du dernier pub, "The Old Oak".
La projection également hors-compétition de "l’Abbé Pierre, une vie de combats » de Frédéric Tellier,avec dans le rôle principal Benjamin Laverhne auc côtés d’Emmanuelle Bercot. Un film qui retrace la vie du célèbre défenseur des sans-abris à travers ses actions de 25 à 94 ans.

Qui succèdera à Ruben Östlund, Palme d'or l'an dernier avec "Sans filtre" ? A ce stade, Aki Kaurismäki fait la course en
tête avec "Les feuilles mortes"selon le magazine professionnel Screen qui compile des critiques de la presse internationale.
Le Finlandais, expert du spleen, a reçu un accueil extrêmement élogieux avec sa romance minimaliste aux accents baudelairiens entre deux âmes esseulées, dans une Finlande ouvrière et pluvieuse.
L'auteur du "Havre"et de "l'Homme sans Passé"  y narre la rencontre improbable entre une caissière de supermarché licenciée pour le vol d'un sandwich et un homme alcoolique. Epure de la mise en scène, humour pince-sans-rire des situations et sens du décalage, Kaurismäki, est à son meilleur dans ce film, l'un des rares à avoir été applaudis lors des séances de presse.
L'autre grand favori est le film de la Française Justine Triet, "Anatomie d'une chute": dense et rythmé, il dresse le portrait d'une femme accusée d'avoir tué son mari.