Colère des taxis : une rentrée sous tension, la profession menace de bloquer le pays

La rentrée pourrait être marquée par un climat social explosif. Les syndicats de taxis annoncent une mobilisation d’ampleur nationale début septembre, dénonçant le manque d’écoute du gouvernement face à leurs revendications. Depuis plusieurs mois, les représentants de la profession alertent sur la précarisation du secteur, confronté à la concurrence des VTC, à l’augmentation des charges et à la baisse de rentabilité. Les dernières discussions avec le ministère des Transports n’ont pas permis d’aboutir à des mesures jugées suffisantes."Le gouvernement nous méprise. Nous n’avons pas d’autre choix que de hausser le ton", résume un délégué syndical. Les chauffeurs envisagent de paralyser les grands axes routiers et les aéroports dès la rentrée si aucun compromis n’est trouvé. L’objectif affiché est de "se faire entendre par la force", avec des opérations coups de poing coordonnées sur tout le territoire.

Parmi les principales demandes :

• Un encadrement plus strict de l’activité des VTC.

• Des mesures de soutien face à l’augmentation du prix du carburant.

• Une meilleure prise en compte du rôle des taxis dans le transport sanitaire et public.

Si le mouvement se concrétise, il pourrait perturber fortement la circulation et l’accès aux gares et aéroports à une période de rentrée déjà tendue. Le gouvernement, de son côté, affirme rester ouvert au dialogue, mais prévient qu’il n’acceptera pas de blocages prolongés.