Le cinéaste dissident iranien Jafar Panahi a présenté hier son nouveau film « un simple accident »

Il est l’un des candidats sérieux à la Palme d’Or. Le cinéaste dissident iranien Jafar Panahi a présenté hier son nouveau film « un simple accident ». Le réalisateur condamné en Iran n’était plus revenu à Cannes depuis 2010. Il a pu quitter Téhéran avec son équipe pour rejoindre Cannes. Son film pose la question de la liberté dans son pays. Il a été tourné clandestinement, sans aucun financement iranien. Entre-temps, le réalisateur de "Taxi Téhéran", Ours d'or à Berlin en 2015, et "Trois visages", prix du scénario à Cannes en 2018, a été récompensé également à Venise
en 2022 avec le prix spécial du jury pour Aucun ours. Un film en compétition pour la Palme d'or qui a connu une longue ovation à l'issue de la projection. 

En compétition également hier, l'unique représentant du cinéma italien, le réalisateur napolitain Mario Martone avec Fuori et Valeria Golino dans le rôle principal. "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski a présenté de son côté hors compétition « vie privée » , un thriller psychologique avec Jodie Foster, Virginie Efira, Daniel Auteuil et Vincent Lacoste. Sortie en salle le 26 novembre.