2 000 BATIMENTS A EXPERTISER DANS LES VALLEES IMPACTEES PAR LA TEMPETE ALEX

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Crédit : CANNES RADIO

Côté matériel, sachez que 2 000 bâtiments communaux sont à expertiser. La préfecture des Am vient de mettre en place une cellule spéciale qui rassemble tous les acteurs compétents dans ce domaine (pompiers, collectivités, darchitectes et notamment l'ONG Architectes de l'urgence, ainsi que des experts judiciaires).

Une douzaine d’équipes est répartie pour se rendre sur les lieux impactés et établir une évaluation précise du bâtiment touché. Chaque binôme est doté d'un véhicule 4×4 mis à disposition par les SDIS 06, afin d’atteindre les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Dans les zones difficiles d’accès, elles seront acheminées par hélicoptère. La mission doit durer une vingtaine de jours
La méthodologie suivie a été élaborée sur la base d'évaluations élaborées lors d'épisodes sismiques. Elle s’appuie sur l'expérience de l'Association française du Génie Parasismique (AFPS). 

 

Stéphane Liautaud qui coordonne cette cellule inédite  explique le code couleur utilisé pour expertiser les bâtiments : vert pour une "occupation possible", jaune pour "ne pas séjourner" et rouge pour "ne pas rentrer", noir pour les bâtiments emportés par les inondations, marron pour la nécessité d'expertises complémentaires techniques et bleu pour des "bâtiments inaccessibles par rapport à de la boue encore présente sur le terrain". Des analyses qui permettront au préfet des Alpes-Maritimes de prendre ou non des arrêtés de péril.

 
Les constructions particulièrement touchée se situent Tende (545 bâtiments), Breil-sur-Roya (509) ou à Saint-Martin-Vésubie(491). 

 Un tiers des habitants des Alpes-Maritimes et du Vaucluse vivent en zone inondables.

Selon une étude de l'INSEE, un million d’habitants sont concernés sur l'ensemble de la région PACA.

Nice est l’une des zones les plus exposées. 

200 000 personnes sont potentiellement menacées. Celles qui  résident dans les lits du fleuve  Magnan ou du Paillon, ou dans une zone où s'accumulent les eaux de ruissellement venues des vallons situés au nord de Nice.