A la une ce matin, la détresse des restaurateurs, cafetiers et patrons de bar des Alpes-Maritimes. Ils sont fermés depuis le 30 octobre et n’ont aucune date de réouverture. Même si certains assurent des livraisons ou du »click and collect », la profession vit très mal ce deuxième confinement et certains ne se relèveront pas. L’UMIH, l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie vient de déposer un recours contre le décret du 29 octobre dernier qui impose une fermeture administrative des établissements. Il demande pour les restaurants et débits de boissons, la même dérogation que la restauration collective. Alain Lahouti, président de la branche restauration de l’UMIH à Cannes et son agglomération, exprime l’anxiété et la colère de toute une profession. 
L’UMIH demande des mesures de soutien à effet immédiat.

Rappelons que la ville de Cannes a mis en place depuis fin octobre, une cellule de soutien aux victimes économiques et sociales de la crise sanitaire après l’arrêt de nombreuses activités liées notamment aux secteurs de l’événementiel et du tourisme. Elle est gérée par le centre communal d’action sociale au 0805 38 23 23 ou par mail à soutiensocialcovid@ccas-cannes.fr. Et les appels affluent notamment des travailleurs indépendants durement touchés (chauffeurs, prestataires de sevices, . En moins de deux semaines, 165 demandes d’aides ont été enregistrées.

Près de 3.000 personnes ont défilé samedi à Nice contre les mesures du gouvernement :

Commerçants, cafetiers, restaurateurs, coiffeurs, artistes à l’appel de l’association Nice la Vie.... Avec un cri d’alarme : « ne nous laissez pas mourir, laissez-nous rouvrir nos commerces, nos restaurants ».

D'autres mouvements se sont greffés à la manifestation, notamment le collectif des Mamans en colère vent debout contre le port du masque à l'école dès 6 ans

Mais aussi quelques "gilets jaunes ».

 

A Cannes, la librairie indépendante « Autour d’un livre », rue Jean Jaurès reste ouverte malgré les interdictions de l’Etat. De nombreux lecteurs soutiennent sa responsable Florence Kammermann et sont venus acheter des livres « essentiels » dans cette période difficile.

 

Il en va de la survie de sa librairie qui a reçu également la visite de la Police Nationale avec une amende qui lui sera sans doute adressée. L’écrivain niçois Didier Van Cauwelaert, parrain de la librairie s’est engagée à la payer.