COUVRE-FEU DANS LES ALPES-MARITIMES ET A MONACO

Il est en vigueur jusqu'au 31 mars dans les villes du littoral et les communes de plus de 10.000 habitants

CANNES RADIO

Un couvre-feu est en vigueur depuis hier soir dans les Alpes-Maritimes de 22 heures à 5 heures du matin jusqu’au 31 mars. Toutes les communes du littoral sont concernées de Théoule à Menton et les villes de plus de 10 000 habitants. Les déplacements sont donc interdits sauf pour raison professionnelle valable, motif de santé ou familial important et dans le cadre d’une mission d’intérêt général. Vous devrez dans tous les cas vous munir d’une attestation de déplacement dérogatoire

La violation des dispositions de l’arrêté sera punie d’une amende de 135 euros, majorée à 375 euros.

En coordination avec les autorités françaises, la principauté de Monaco mettra en place  sur son territoire des dispositions similaires à partir de ce dimanche soir.

LES COMMUNES CONCERNÉES

Les communes de plus de 10.000 habitants : Nice ; Cannes ; Antibes ; Cagnes-sur- mer ; Grasse ; Le Cannet ; Menton ; Saint-Laurent-du-Var ; Vallauris ; Mandelieu- la-Napoule ; Mougins ; Vence ; Villeneuve-Loubet ; Beausoleil ; Valbonne ; Roquebrune-Cap-Martin ; Carros ; La Trinité.

Les communes du littoral de moins de 10.000 habitants : Théoule-sur-mer ; Villefranche-sur-mer ; Saint-Jean-Cap-Ferrat ; Beaulieu-sur-mer ; Eze ; Cap- d’Ail.

Pas moins de 1 100 PV ont été dressés hier par policiers et gendarmes pour non respect des règles de confinement. A Cagnes sur Mer, les forces de l’ordre ont du ouvrir le feu hier matin sur un automobiliste qui a pris la fuite en mettant en danger la vie d’un policier. Il est activement recherché.

Le conseil d’Etat a refusé hier d’ordonner un confinement total de la population réclamé par 2 syndicats de médecins. Il impliquerait en effet un ravitaillement à domicile qui ne peut être organisé à ce stade sur le plan national. Mais la plus haute juridiction demande à l’Etat de restreindre le jogging en dehors de son domicile et d’évaluer les risques pour la santé publique du maintien des marchés ouverts. Le conseil scientifique se prononcera aujourd’hui sur la durée du confinement qui devrait être prolongé jusqu’à la mi-avril.

 Le Parlement a par ailleurs adopté hier le projet de loi d'urgence sanitaire pour une durée de 2 mois.

qui permet de restreindre des libertés publiques (confinement, réquisitions...). Cet article prévoit notamment un alourdissement des sanctions en cas de non-respect du confinement en récidive.