RAPPORT ALARMANT DU GIEC SUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Les scientifiques réunis hier à Monaco s'inquiètent d'une hausse du niveau des mers et océans

CANNES RADIO

C’est un rapport alarmant sur le climat rendu hier à Monaco.

Les experts du GIEC réunis au Musée Océanographique (groupement international d’experts sur le climat) tirent la sonnette d’alarme sur le réchauffement de la planète mais affirment qu’il n’est pas trop tard pour agir. 

Ils annoncent une montée anormale des mers qui va changer d’ici 80 ans le visage de la terre. La Camargue pourrait disparaitre et des zones du littoral azuréen pourraient être englouties.

 

Le niveau des mers et océans pourrait grimper d’1Mètres 10 en 2100 si rien n’est fait d’ici la!

la montée du niveau de la Méditerranée va aussi accentuer les phénomènes de tempêtes et de vagues de submersion

 

Sans action pour contenir le changement climatique, ces impacts seront de plus en plus dévastateurs, alertent les scientifiques, deux jours après le sommet de l'ONU sur le climat à New York.

La fonte des glaces s’accélère cause principale de la hausse du niveau des océans.
les deux calottes glaciaires de la planète – en Antarctique et au Groenland – ont perdu en moyenne 430 milliards de tonnes. 

Quant aux montagnes, elles devraient perdre une part critique de leur couverture neigeuse, avec des conséquences importantes sur l'agriculture, le tourisme et l'approvisionnement en énergie.

Le rapport du Giec s'inquiète en parallèle de l'état du permafrost, ce sol gelé en permanence. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter sensiblement, environ 70% de la surface du permafrost (jusqu'à trois ou quatre mètres de profondeur) pourrait avoir fondu en 2100, selon les experts de l'ONU. Cela provoquerait le relâchement de dizaines, voire de centaines de milliards de tonnes de gaz à effet de serre.

Plus d'un milliard de personnes menacées sur les zones côtières
Elles vivront en effet dans des zones côtières peu élevées, donc particulièrement vulnérables aux inondations ou à d'autres événements climatiques extrêmes. 

 

Le rapport du Giec détaille en parallèle des solutions possibles pour faire face à ces conséquences du changement climatique. Sur les côtes menacées, construire des protections contre la montée des eaux pourrait réduire de 100 à 1 000 fois les risques d'inondations. A condition d'investir "des dizaines", voire "des centaines de milliards de dollars par an".

Seule la réduction des émissions de gaz à effet de serre pourrait faire une vraie différence.