RESTRICTIONS SANITAIRES PROLONGEES JUSQU'AU 19 OCT DANS LES AM

CANNES RADIO

Les mesures mises en place contre le coronavirus sont prolongés jusqu’au 19 octobre dans les Alpes-Maritimes. Même si les chiffres s’améliorent dans notre département, le Préfet Bernard Gonzalez estime que la situation sanitaire demeure préoccupante.

La côte d’azur reste en alerte renforcée.

La fermeture des bars est donc maintenue à 22h et les salles de sport sont toujours closes.  Les restaurants doivent fermer à minuit trente.

La jauge se limite à 1000 personnes pour les manifestations , spectacles et rencontres sportives.

 

Les rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publiques restent interdits (hors manifestations revendicatives) à l’exception des rassemblements à caractère professionnel, des services de transports de voyageurs, des cérémonies funéraires, des visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle et des marchés.

- Les rassemblements festifs et familiaux dans les salles des fêtes ne sont pas autorisés.

. Le port du masque reste obligatoire à partir de 11 ans sur la voie publique de 8h à 1 heure du matin.

A l’approche des vacances scolaires à partir de samedi, le préfet des Alpes-Maritimes appelle à la plus grande vigilance et demande à chacun de veiller scrupuleusement à respecter les mesures barrières même au sein du cadre familial et amical.


Le premier ministre Jean Castex parle de deuxième vague forte et n’exclue pas des reconfinements locaux dans des zones où le virus circule activement. Emmanuel Macron abordera la crise sanitaire demain soir à 20h dans une interview sur TF1 et France 2.

 

Les indicateurs de l’épidémie se détériorent en France : près de 100 morts en 24 heures et désormais plus de 1 500 personnes en réanimation, la situation est inquiétante en Ile de France.

Au pic de l'épidémie, début avril, plus de 7 000 malades étaient hospitalisés en réanimation.

On a dénombré hier plus de 8500 contaminations, le taux de positivité des tests grimpe à 11,8 % 

"Tout le monde n'a pas pris la mesure que nous sommes confrontés à un virus d'une gravité potentielle sévère et que nous n'avons ni vaccin, ni traitement contre ce Covid-19 pour le combattre", a constaté HIER  Jean-François Mattéi, président de l’Académie nationale de médecine et ministre de la Santé de 2002 à 2004. Le directeur de l'Agence régionale de santé francilienne, Aurélien Rousseau, a fait état sur BFMTV d'un taux de tests positifs de 17% en Ile-de-France "qu'on n'avait jamais atteint".