UNE VACCINATION TOUJOURS AU COMPTE-GOUTTE DANS LES ALPES-MARITIMES

CANNES RADIO

La vaccination se fait toujours au compte-goutte dans les Alpes-Maritimes.

Faute de doses suffisantes, il n’y aura pas de premières injections cette semaine dans notre département.

Les rendez-vous sont reportés à Cannes, Grasse ou Antibes. Les maires déplorent cette situation de pénurie.

10.000 Cannois sont sur liste d'attente dont plus de la moitié ont 75 ans et plus.

Actuellement, ne sont vaccinées que les personnes qui ont reçu une première dose, c’est-à-dire les rappels.

Le personnel soignant de moins de 65 ans commence à être piqué avec le vaccin Astra Zenecca. Il pourrait être bientôt administré par les pharmaciens et les médecins même si son efficacité contre les variants reste à vérifier.

Même difficulté pour prendre rendez-vous sur le site sante.fr : tous les centres de vaccination des Alpes-Maritimes croulent sous les demandes. Ce message s'affiche :

En raison d’une très forte demande et d'un stock limité de vaccins, tous les rendez-vous ont déjà été pris. Des disponibilités apparaîtront prochainement. Réessayez prochainement ou cherchez un autre centre.

Plus de 2 216 000 vaccinations ont par ailleurs été réalisées en France, selon un communiqué de la Direction générale de la Santé (DGS).
 

Sur le front de l’épidémie, on dénombre 22 nouveaux décès dans les Alpes-Maritimes.

Les hospitalisations sont en légère hausse ainsi que les réanimations, 96 patients sont en soins intensifs sur la Côte d’Azur.

En France, le nombre de patients hospitalisés augmente: 1 900 admissions et 355 malades admis en réanimation ces dernières 24 heures.
Le Covid-19 a fait 460 nouvelles victimes. Pas de flambée de l’épidémie qui se situe toujours sur un plateau assez haut.
Le syndicat majoritaire des médecins de l'Éducation nationale réclame la fermeture des écoles pour quatre semaines.

Une mesure pour ralentir la circulation du virus et pour tenter d’éviter un confinement, qui va, selon eux, «à l'encontre de l'intérêt des élèves».

La circulation du virus en milieu scolaire, de la maternelle au lycée, chez les élèves comme chez les personnels, est de plus en plus forte, avec un nombre croissant de variants», justifie-t-il.