Procès du Cavigal : sanctions requises contre deux encadrants

Publié : 1er novembre 2025 à 13h36

Procès du Cavigal : sanctions requises contre deux encadrants
Procès du Cavigal : sanctions requises contre deux encadrants
Crédit : Procès du Cavigal : sanctions requises contre deux encadrants

À Nice, le procès de deux anciens entraîneurs de gymnastique du club Cavigal Nice Gym s’est achevé, après des accusations graves portées par d’anciennes gymnastes. Le duo est poursuivi pour violences physiques, harcèlement sexuel et agressions sexuelles commises à l’encontre de mineures entre 2011 et 2018. 

L’entraîneur principal, âgé de 45 ans, est notamment accusé d’avoir profité de sa position d’autorité pour imposer des gestes déplacés, des propos suggestifs et des violences répétées : gifles, coups de pied, isolement physique. Plusieurs victimes ont raconté la métamorphose du rôle d’entraîneur vers celui d’oppresseur, marquant durablement leur adolescence et leur psyché.  Sa compagne, co-entraîneuse à la section féminine du club, est quant à elle mise en cause pour des violences physiques exercées sur de jeunes pratiquantes, reproches accompagnés de témoignages de brimades humiliantes et de gestes agressifs. 

Le ministère public a requis pour l’homme une peine de deux ans de prison ferme, assortie d’un suivi socio-judiciaire et d’une interdiction définitive d’exercer une activité avec des mineurs. Pour la femme, la peine requise s’élève à dix-huit mois avec sursis et dix ans d’interdiction d’intervenir dans le milieu de la gymnastique. 

Les avocats des victimes ont dénoncé un système « de la dureté et du secret » où l’emprise sur les enfants était facilitée par la confiance accordée aux entraîneurs. Le jugement est attendu prochainement.