Le procès de l’attentat de Romans‑sur‑Isère s’ouvre à Paris
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Plus de cinq ans après l’attaque au couteau du 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère, au cours de laquelle deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées, le procès de Abdallah Osman Ahmed s’ouvre ce lundi 27 octobre devant la cour d’assises spéciale de Paris. L’accusé, réfugié soudanais arrivé en France en 2017, est jugé pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». L’un des enjeux majeurs du procès porte sur son discernement : plusieurs expertises psychiatriques concluent à une altération, voire une abolition du discernement, ce qui pourrait influencer la peine encourue – jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité s’il est reconnu pleinement responsable.
Durant ce procès de deux semaines, les parties examineront également les motivations djihadistes évoquées par l’accusé, qui avait revendiqué ne pas se considérer comme « moudjahidine » mais dont le mobile terroriste est retenu.
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